Le son comme passion
Un storytelling de ma passion pour le son !
Préoccupations d'ado
Pas de pub, surtout pas d’intrusion. Couper l’enregistrement avant que Jean-Loup Lafont ne reprenne le micro ou que l’ingé son du studio n’envoie le jingle du “hit parade” qui aurait ruiné le montage de mes chansons préférées. Telles étaient mes préoccupations de collégienne quand je rentrais à la maison. A l’aide de mon premier enregistreur à cassette, j’attendais le bon titre pour déclencher “Rec-Play” : les Bee Gees “Too Much Even”, Françoise Hardy “Je suis moi”, Kiss “I was made for lovin' you”... Je ne résiste pas au plaisir de vous présenter mon premier radio cassette, le top, à l’époque. |
La passion du son et la suspension.
Décidées à vivre notre passion à fond, avec trois collègues étudiantes en audio, nous proposons à Michel Petrucciani, de passage à Brest, un enregistrement inoubliable avec un micro révolutionnaire, (pour nous): le micro à effet de surface. "Judicieusement" placé. Nous avons parfaitement capté tous les bruits parasites générés autour du micro par les pages tournées, les glissements de doigts ou de main mais quant au piano, ce sera pour une autre fois…Si vous utilisez un micro dont la capsule est placée sur une table, ou sur un pied placé lui-même sur une table, veillez à éviter les bruits comme ceux des documents ou dossiers déplacés, des bracelets ou bagues qui seront amplifiés autant que la voix… avec un résultat douloureux pour les oreilles. Utilisez une suspension ! |
Enregistrements disco et tarentules
Après les études d'audio, premier stage en studio d'enregistrement. Les chanteuses et chanteurs belges des années 85 défilaient en série pour enregistrer leurs tubes disco. L'ingénieur du son, chaines et bagouzes en or, chemise avec vue sur poil, bedonnant n’entendait pas que l’on touche à SA table de mix. Il acceptait que l‘on range les micros et c’était déjà une faveur. Son assistant, toujours vêtu de noir était passionné par les araignées venimeuses. Il en élevait chez lui dans un aquarium chauffé par une lumière artificielle. L’une d'elles s’était déjà échappée. Heureusement qu’à Lille les hiver sont rudes. Difficile de me projeter dans ce milieu... Sauvée par la télévision publique qui m'accorde un stage de prises de sons, bruitage pour fiction et qui m'ouvre de nouveaux horizons plus ludiques et poétiques. |